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« Zoom » sur l’équipe

  • Alain Burban, éleveur de bestioles en boîtes

Biographie : Il n’élève pas ses animaux en plein air, il les conserve sous vitrine. Il ne collectionne pas méticuleusement de vieilles cannettes sur des étagères à l’abri de la poussière, il les entasse dans son jardin. A chacun sa spécialité. La sienne est la conception de sculptures animalières – ses « bestioles » comme il les appelle – à partir de matériaux de récupération. Cet art de travailler la matière tout en la recyclant remonte à sa plus jeune enfance et à l’admiration qu’il porte à son grand-père et à son parrain, deux bricoleurs de génie. S’il a toujours aimé dessiner, le collège des jésuites à Vannes lui offrira par ailleurs l’opportunité de manier le crayon et de s’initier aux arts plastiques tous les après-midi durant trois années jusqu’en terminale.

En 1978, Alain entre à l’école d’Arts Appliqués Boulle à Paris, où il étudie le design et l’architecture d’intérieur. Malgré son diplôme, il rêve toujours d’intégrer les Beaux-arts. Ce qu’il fera finalement en 1984 à l’école de Rennes avec l’option communication. Pour son diplôme, il conçoit une sculpture gigantesque de 8 m de haut pour les paralysés de France. Sculpture qui a nécessité quelque 4 000 heures de travail et fait l’objet d’une exposition itinérante en 1987.

Création d’Art terre : En sortant des Beaux-Arts, Alain s’engage d’emblée sur la voie de la communication. Il travaille tour à tour comme graphiste free-lance pour une agence de communication, puis comme directeur artistique pour une autre. En 1998, avec son alter ego commercial Christine Malard, ils décident de voler de leurs propres ailes et créent Art Terre, agence de publicité spécialisée dans le monde agricole.

Cette approche très technique et réaliste des productions animales inspirera à Alain la création de petites sculptures en matériaux de récup pour en faire les égéries de l’agence, au travers notamment de cartes de vœux. L’engouement des clients d’Art Terre pour ces petites bestioles est tel qu’Alain et Christine décident d’enfoncer le clou en éditant des cartes postales et des affiches qu’ils commercialiseront, notamment à Paris au salon de l’agriculture en 2001.

Alain et ses bestioles : Pour chacun de ses ouvrages, Alain conçoit entièrement les créatures à partir de matériaux de récupération, au premier rang desquels les canettes métalliques. Il apporte la plus grande attention au choix de ces bouts de métal qui, une fois assemblés, constitueront la robe de l’animal dans toute sa splendeur. L’objectif étant que la sculpture soit une représentation en volume la plus fidèle possible du croquis initial.

Fruit de l’imagination de l’artiste et d’une recherche documentaire approfondie, ce dessin sur le papier, peu soigné en apparence, se veut riche de sens, préfigurant l’apparence et l’attitude de la bestiole, mais aussi son caractère. Pour ce nouvel ouvrage, c’est avec la même soif de création artistique qu’il découpe, clou et colle les morceaux métalliques un à un pour donner corps à ces petites bêtes si réalistes.

Art Terre

  • Paskal Martin, photographe

Biographie : Né dans les Côtes d’Armor en 1960, Paskal Martin est un autodidacte pur jus. Plutôt prédestiné à travailler dans l’agriculture que dans la photographie, il a su faire éclore la fibre artistique qui sommeillait en lui. Et depuis, il creuse le sillon de ce métier qui le passionne. Fin bricoleur à ses heures, il a démarré dans la vie active en multipliant les petits boulots, de paysagiste à géomètre en passant par thermicien. Ce n’est que vers l’âge de 25 ans que le virus de la photographie l’a rattrapé. Un virus qui s’est vite transformé en addiction. A cette époque, il vivait à Loguivy de la Mer, une station balnéaire très fréquentée en été. C’est avec de la suite dans les idées qu’il a monté une exposition de photos sur la pêche durant l’été 1986. Une initiative fructueuse qui lui a permis de se faire connaître auprès du directeur d’un laboratoire photo de la région parisienne, justement en vacances à Loguivy.

Ensuite, tout s’est enchaîné et, de fil en aiguille, de clichés en pellicules, Paskal est parti travailler à Paris où il a pu acquérir toutes les connaissances techniques pour passer du stade de photographe amateur à celui de professionnel éclairé. De retour sur Rennes, deux ans plus tard, il a travaillé dans un laboratoire photographique pour finalement décider de s’installer à son compte en 1992, en tant que photographe.

Paskal et les animations : Dans un souci de rendre le livre toujours plus vivant et de donner envie aux lecteurs, les Ateliers Art terre proposent des animations qui soient vraiment accessibles et enrichissantes. C’est Paskal, de par sa passion communicative qui intervient auprès des enfants et aussi des plus grands. Une diversité des supports et outils pédagogiques ont été conçus spécialement pour capter l’attention du public et leur permettre de mieux appréhender la démarche créative et originale des Ateliers Art terre.

Paskal et les bestioles : C’est par l’intermédiaire d’une agence de communication que Paskal a rencontré Alain, alors au poste de directeur artistique. Depuis, leurs chemins ne se sont plus jamais séparés. Les bestioles, Paskal les connaît donc depuis l’origine… depuis qu’Alain avait eu l’idée d’en faire les stars des cartes de vœux de l’agence. Autant dire qu’il les a depuis apprivoisées !

Si Alain imagine et donne naissance aux bestioles, elles ne pourraient pas réellement prendre vie dans les livres sans le travail photographique de Paskal. Il les sublime grâce à un habile jeu de lumières et une mise en scène méticuleusement pensée. Le duo Alain-Paskal est bien rodé. Alain sait comment Paskal travaille et vice-versa… une complicité artistique qui transparaît dans les ouvrages des Ateliers Art Terre. Paskal est en effet intervenu sur tous les livres précédemment édités.

Et c’est animé d’une passion intacte pour les bestioles qu’il photographiera cette fois encore les acteurs de ce drôle de bestiaire.

Entre Paskal et les bestioles, ce n’est cependant pas seulement une simple histoire de mise en boîte. Véritable ambassadeur des Ateliers Art Terre, il intervient souvent auprès des enfants dans les écoles, les médiathèques ou les centres de loisirs.
Objectif : se servir des bestioles comme d’un véritable support pédagogique pour attiser la curiosité des enfants et les sensibiliser à des sujets aussi variés que la photographie, la fabrication d’un livre, la sculpture, etc. Paskal est donc amené à intervenir régulièrement auprès du jeune public pour les Ateliers Art Terre et leurs bestioles itinérantes. Une activité à laquelle il tient beaucoup… pour transmettre sa passion et sa culture artistique aux plus jeunes.

L’humain au centre du viseur : Pour se faire connaître, il avait réalisé un premier ouvrage, Rétro Sillons, sur les paysans dans les Côtes d’Armor. Un reportage qui a nécessité pas moins de quatre années de recherches, de rendez-vous Art Terreet de prises de vues.

En parallèle, Paskal s’est investi dans la photographie sociale. Jusqu’en 2005, il a ainsi travaillé avec une association bretonne auprès de personnes en réinsertion professionnelle. Avec l’objectif de renvoyer une image positive à ces « stagiaires» et de leur redonner confiance au travers de leur propre image.

Autres projets, autres rencontres : Paskal a travaillé auprès de SDF pour réaliser une série de clichés exposés sur de grandes bâches, puis auprès des différents agents municipaux de la ville de Saint-Brieuc pour illustrer la large palette de métiers que cela couvre. Son plaisir ? Chercher à chaque fois l’interaction entre le modèle, le photographe et, in fine, le public. C’est pour cela que les portraits de Paskal sont le plus souvent, face à l’objectif.

Tout récemment, c’est dans les usines du groupe agro-alimentaire Stalaven qu’il a exercé son art en capturant des scènes de vie professionnelle.

A l’occasion des 65 ans de l’entreprise, 100 portraits ont été réalisés avec, à la clé, une exposition destinée à tourner dans les différentes usines et l’édition d’un ouvrage offert à l’ensemble des salariés.

  • Marc Loyon, photographe

 Biographie : Marc Loyon le répète volontiers : il est né, vit et travaille à Rennes. Marc s’est installé en tant qu’auteur-photographe en 1998. S’il n’a pas eu de véritable déclic pour ce métier, le chemin s’est ouvert petit à petit…pour finalement n’être plus qu’une évidence. Il faut dire que la photographie le suit depuis son enfance. Entre un oncle reporter-photo et un père toujours prêt à dégainer son appareil photo ou son super 8, Marc a très tôt collectionné les images avant d’animer un club photo à la fac. Dans le même temps, il profitait de son temps libre pour se muer en projectionniste. Après son DEUG, il a quitté sa Bretagne natale pour le Sud de la France. Cap sur Aubagne où il a suivi une maîtrise de sciences et techniques « Métiers de l’image et du son ». Outre son expertise, il garde de cette époque une trace indélébile de sa collaboration avec Robert Doisneau sur le reportage humaniste. Un thème dont il a d’ailleurs fait son mémoire de fin d’étude. C’est de passage à la DRAC qu’il découvre la photographie d’architecture. Depuis, son regard est irrésistiblement attiré par l’architecture, les bâtiments, les rues, et plus globalement tous les éléments qui composent le paysage urbain. Un domaine auquel il dédie aujourd’hui une grande partie de son activité.

Portraits urbains et paysages humains : Comme beaucoup de photographes, c’est en studio que Marc a débuté pour peaufiner sa technique et se faire connaître. Les commandes lui ont permis très tôt de mener des projets pArt Terreersonnels et de réaliser des voyages qui donnent à ses clichés une plus grande profondeur de champ.

Véritables sources d’inspiration, ses vagabondages artistiques l’ont amené à s’intéresser aux environnements urbains dans différents pays, de l’Islande au Brésil en passant par la Nouvelle-Zélande. Avant de fixer son objectif, plus récemment, sur un territoire plus local. L’idée générale des projets menés ces dernières années (Itinéraires/Extraits, Islande/Détails, etc) est à chaque fois le même : nous interroger sur l’évolution de notre paysage et sur l’empreinte laissée par l’Homme dans son environnement. Ces divers projets l’ont amené à amorcer un virage depuis trois ans, pour faire de l’architecture et du paysage SON domaine de prédilection. Un choix qui lui donne de nouvelles perspectives, en Bretagne mais aussi hors des frontières régionales.
En parallèle, son goût pour la musique et les portraits ont conduit le photographe, en 2003, à publier un livre sur le festival de musique rennais des Trans musicales. Trois années à suivre les techniciens, les musiciens et le public pour façonner cet ouvrage baptisé « Trans Verso » qui nous plonge dans les coulisses du festival. Pas question pour Marc de rater ce rendez-vous… Il suit chaque édition au travers de son viseur. Amoureux de son métier, il transmet aussi sa passion et son savoir-faire à la faculté des Métiers de Bruz (35) où il intervient régulièrement.

Marc et les bestioles : Marc travaillait avec l’agence de communication Art terre avant la création des Ateliers. Quand Christine et Alain lui ont proposé de se lancer dans cette aventure artistique avec eux, c’est donc tout naturellement qu’il a accepté. Les bestioles, il les connaît donc depuis l’éclosion de Rosemonde à laquelle il a activement participé. Après ce premier ouvrage, il a également collaboré à Anna et Epik, en binôme avec Paskal Martin. Sa spécialité ? Les mises en perspectives et les mises en lumière pour un résultat haut en couleurs. Devant l’objectif de Marc, les petites sculptures animalières imaginées et créées de toutes pièces par Alain prennent vie comme par enchantement. Si, depuis 2007, l’objectif de Marc s’est un peu détourné du travail en studio et des bestioles arterriennes, il a toujours pour elles beaucoup d’affection. C’est d’ailleurs avec plaisir qu’il évoque encore aujourd’hui sa collaboration avec Alain et son travail collectif sur les différents ouvrages publiés par les Ateliers art terre.

  • Jean-Philippe Gallet Le bricoleur de mots

Biographie : S’il vous dit qu’il adore boire « l’eau des marres»… comprenez plutôt qu’il s’abreuve volontiers de « l’art des mots». Pour ce quadragénaire d’origine marseillaise, les contrepèteries et les jeux de mots sont plus qu’une habitude, un TOC (Talent Obsessionnel Compulsif). S’il a toujours aimé abuser des tournures de phrases rocambolesques, son goût pour l’écriture est pourtant apparu plus tardivement.

C’est pendant son troisième cycle en Ecole d’ingénieur en agriculture qu’il intègre l’équipe de rédaction du journal du campus, le Purpan Flash. Enquêtes, interviews entre deux amphithéâtres, ce hobby étudiant devient vite une passion dont il fera son métier, juste après l’obtention de son diplôme. Après l’école d’ingénieur, c’est en intégrant les Editions du Boisbaudry, d’abord en tant que journaliste puis en tant que Rédacteur en Chef de la revue professionnelle Rayon Boissons qu’il va étancher sa soif d’écrire, pendant onze années. Depuis, le journalisme ne l’a pas quitté.Art Terre

Son savoir-écrire au service des entreprises : Depuis bientôt 5 ans cogérant de Tribéhou Editions avec son associé Olivier Dauvers, il a développé au sein de cette entreprise rennaise un pôle dédié à la presse magazine. En concevant de A à Z des journaux d’entreprises, que ce soit pour une diffusion interne ou externe, il marie son savoir-écrire et son esprit créatif. Ses nouvelles fonctions l’ont également amené à collaborer avec l’agence Art Terre, d’abord ponctuellement puis désormais très régulièrement. En plus de participer aux brainstormings créatifs de l’agence, il a lié une relation étroite avec Alain Burban. Un duo que Jean-Philippe décrit comme un ping-pong (ré) créatif permanent dans lequel l’un et l’autre enrichissent leur réflexion et trouvent leur inspiration.

Jean-Philippe et les bestioles : En participant à la réalisation du nouvel ouvrage des Ateliers Art Terre, Jean-Philippe voulait explorer de sa plume de nouveaux horizons. Avec ce livre destiné aux enfants, le registre se veut plus pédagogique que celui que Jean-Philippe pratique dans la presse professionnelle… mais la touche humoristique qui caractérise son style et le décalage resteront.

Les bestioles n’auraient pas trouvé meilleur auteur pour décrypter ces duos parfois évidents, souvent originaux. Sa mission pour ce nouvel ouvrage ? Jean-Philippe la voit comme le fait de ramener les bestioles dans la réalité. Ce qui lui a plu dans ce nouveau projet des Ateliers Art Terre, c’était de pouvoir associer son travail à celui d’Alain et de Paskal en transformant les bestioles en support éducatif.
Un rôle qui colle à la perfection à ce père de deux filles qui ne déroge jamais au rituel de l’histoire du soir ou encore à la sortie à la bibliothèque. Il a d’ailleurs déjà travaillé sur un projet de livre pour enfants par le passé. Avec les Duos de Bestioles, son rêve devient réalité.

  • Viviane Le Fur

Biographie : Née en Bretagne centrale, terre bretonnante qu’elle quitte à 17 ans pour aller étudier à Brest, Rennes puis Paris. C’est au cours de ce voyage que Viviane découvre la littérature, avec une prédilection pour les poètes qui ont traversé la guerre : Ponge, Tardieu, Queneau. Dès lors, elle mènera en parallèle un itinéraire professionnel bien rempli et une découverte artistique personnelle sur les planches de théâtre et dans l’écriture. Le point commun de ces deux voies parallèles : l’animation.

Depuis près de trente ans, Viviane anime des groupes de réflexion ou d’action dans des domaines aussi divers que le développement local, les projets d’entreprise, la médiation et la communication. Pour se ressourcer, elle plonge dans ses carnets de notes où elle consigne des « friandises pour la langue ». Ces textes sont aujourd’hui rassemblés en recueils

Le bonheur est dans l’équipe : Faire converger les énergies vers une réussite collective, se dépasser soi-même grâce à l’enthousiasme de ses compagnons d’aventure, voilà ce qui réjouit le plus Viviane. Un état d’esprit empreint d’humour et de bons mots qui se communique au groupe dans une joyeuse coopération.

Viviane et les bestioles : Sa rencontre avec Alain, le papa des bestioles, remonte à 1989. Ils travaillent alors dans la même agence où Viviane contribue à bâtir les cahiers des charges et argumenter les créations d’Alain auprès des clients.

Quand Alain et Christine décident de créer Art terre, Viviane passe régulièrement pour animer de mémorables séances de créativité.

Elle accompagne les premières sorties des bestioles dans les salons parisiens et anime la remise des prix des Grands Bestiaires, concours de création de bestioles organisés par Art terre. Elle a pour ces étranges créatures, de matières souvent malmenées par l’existence, une tendresse particulière. Une tendresse toute poétique.

Meuuuuh !

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